Depuis son apparition sur la 11.04, unity a beaucoup fait parler, les pour, les contre, les ni-pour ni-contre, les bien au contraire, etc… Et c’est à cela que l’on peut dire qu’unity a été un tournant dans notre façon d’appréhender notre approche de l’utilisation d’un ordinateur.

Mark Shuttleworth a dit que le but avec Unity était : « d’apporter à un large public de consommateurs ce qui a toujours été au cœur de la plateforme Linux : du plaisir, des libertés, de l’innovation et des performances… »

Unity est donc un environnement orienté utilisateur (comprenez user-friendly) et les bidouilleurs incurables auront toujours le choix d’installer une excellente distribution concurrente, qui monte, qui monte et qui sitôt l’installation terminée leur demandera de réparer les paquets cassés via la ligne de commande (sudo dpkg –configure -a …) avant de pouvoir faire la moindre mise à jour. Avec Ubuntu et Unity, pas de problèmes, tout fonctionne et même plutôt bien.

Avec unity plus de barre de tâches, plus de pager, plus d’icônes sur le bureau ni de barre de lancement rapide car tout est intégré au lanceur. Comme la barre globale de menu affiche le nom de l’application qui a le focus et permet d’accéder à son menu principal en termes de simplification on ne pourra que difficilement faire mieux.

En fait, Unity se rapproche d’Android et c’est le seul système de bureau à offrir une expérience proche de celle des appareils mobiles. Les utilisateurs de téléphones Android ou d’iPhones basculent avec facilité entre les espaces de travail et les écrans où sont regroupés les icônes des applications qu’ils utilisent le plus fréquemment. On retrouve cet esprit avec Unity, ce qui simplifie l’apprentissage et l’utilisation d’un système stable et libre.

Il reste encore à faire, mais c’est un projet qui a su se démarquer et oser la différence. Et cette différence peut profiter directement à tous ceux qui désirent retrouver sur leur ordinateur de bureau et leur laptop l’utilisation intuitive d’un smartphone.